vendredi 29 octobre 2010

La liberté d'expression pour les nuls


Interrogé juste avant le passage de Jean-Marie Le Pen au CFJ, il (Jean-Marie Cavada) trouve l'idée (d'inviter Le Pen au Centre de formation des journalistes) « bien étrange » :


« En citoyen français et européen, je me suis toujours refusé à le recevoir, contrairement à Virieu, Elkabbach et consorts qui le faisaient soit pour faire de l'audience, soit par stratégie politique, dans le sillage de François Mitterrand.
Ces tripatouillages n'avaient pas grand-chose à voir avec la vie démocratique, et le recevoir va à l'encontre des fondamentaux du journalisme [Jean-Marie Cavada semble confondre journalisme et stalinisme] : il parle contre les faits, notamment sur la guerre, ce qui est une tâche impardonnable [comme le militant sur la vidéo affirmant que "les communistes n'ont jamais fusillé personne" ? Pourquoi Cavada ne proposerait-il pas la généralisation de la loi-Gayssot ?] ; il heurte la cohésion sociale et politique [Comme Nicolas Sarkozy quand il refuse tout débat sur les retraites des français ? Comme l’UMP et le PS quand ils passent outre le vote des français au référendum de 2005 ?] ; il est un anti-européen acharné [ une nouvelle infraction du code pénal ? Ne faut-il pas tirer les conséquences du vote des français au référendum sur le TCE en  2005 et en profiter pour passer de la démocratie à la "gouvernance" européenne ? ] qui ne se prive pas des émoluments du Parlement européen où il siège [ le style de la maison c'est donc la corruption institutionnalisée ? On rémunère l'européisme : "on te paye et tu la fermes" ?].
Pour moi, ce n'est pas en le recevant au CFJ qu'on apprend à faire son métier mais en lisant, en se cultivant sur ce qu'il dit au lieu de le banaliser. »

Sources :
Rue89
http://www.enquete-debat.fr/

Eurokritik

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire