dimanche 3 avril 2011

Réinformations sur la guerre en Lybie

Éléments piochés ça et là sur la guerre en Lybie :


-  la Cyrénaïque a une tradition islamiste ancienne la région a toujours été en conflit tribalo-religieux avec la Tripolitaine. et les fondamentalistes qui y sont légion l’ont toujours considéré comme une sorte de Nasser libyen, ce qui, pour eux est le comble de l’abomination. (...)
Les États-Unis et la Grande Bretagne ont, hier, soutenu les Frères musulmans contre le colonel Nasser. (REALPOLITIK.TV)

- Pendant huit ans, cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien ont été retenus prisonniers en Libye. Qui a confirmé la peine de mort des infirmières ? Moustapha Abdeljalil, ancien ministre de la Justice du colonel aujourd’hui chef des insurgés, le président de la cour d’appel de Tripoli qui, à deux reprises, a confirmé la peine de mort des infirmières. Un fidèle parmi les fidèles qui, en récompense de son intransigeance dans ce procès, a été nommé ministre en 2007. Parmi les dirigeants de cette opposition libyenne, représentée par le Conseil national de transition (CNT), plusieurs personnes sont fortement impliquées dans cette affaire.
un autre "acteur" de cette manipulation est Idris Laga, coordinateur militaire du CNT, connu en Bulgarie comme le président de l’Association des parents d’enfants infectés, crée par le régime pour faire monter les enchères en instrumentalisant la douleur des victimes", un homme avide et sans scrupules, animé par une haine profonde de l’Occident.

- La Bulgarie condamne la reconnaissance du CNT par la France Le 11 mars, à Bruxelles, le Premier ministre bulgare a violemment réagi à la décision, défendue par la France, de considérer le CNT comme un interlocuteur politique digne de foi. "Dans ce conseil il y a des gens qui ont torturé nos infirmières", s’est insurgé Boïko Borissov

- Le ministre de l’Intérieur du régime de Tripoli, Abdel Fattah Younis. Accueilli par une foule en délire à Benghazi, à la fin de février, le général Younis est devenu la coqueluche des Occidentaux. A Sofia, la presse l’avait surnommé le "tortionnaire en chef" à cause des mauvais traitements dont se sont plaintes les infirmières - viols, électrochocs et morsures de chiens notamment - commis par ses hommes et destinés à leur faire avouer des crimes qu’elles affirment n’avoir jamais commis. (MARIANNE2.FR)

- En reconnaissant ce CNLT et en blanchissant son nouveau président, la Coalition se choisit des interlocuteurs et les impose comme dirigeants aux insurgés. Cela leur permet d’écarter les révolutionnaires nassériens, communistes ou khomeinistes. (RESEAUVOLTAIRE)

- Lors de la première guerre du Golfe, un mensonge parmi d'autres se résume dans l'affaire des couveuses. Une jeune fille koweïtienne avait pleuré devant les écrans que les soldats de Saddam Hussein avaient sorti des bébés de couveuses pour les jeter au sol et les tuer. Cette affirmation avait été soutenue par un diplomate de ce même pays en allant même jusqu'à dire qu'il avait lui-même enterré quatorze nouveaux-nés. Quelle horreur ! L'information a fait le tour du monde. L'attaque pouvait être lancée.
L'ONU affirma bien plus tard, après enquête, que ceci n'avait jamais existé. La jeune fille était la fille d'un ambassadeur du Koweït qui avait joué la comédie.
Avec cette nouvelle guerre de l'Occident contre la Libye, il est encore difficile de prouver quels sont les médiamensonges utilisés pour convaincre le citoyen d'accepter cette attaque. Mais des questions se posent déjà.
Par exemple, y a t-il vraiment eu des bombardements intensifs sur Benghazi ? Du moins, les a-t-on vus ?
Tout va très vite sur TF1 car ensuite, nous nous retrouvons à Tripoli où, selon le journaliste, le porte-parole du régime « nie toujours avoir violé le cessez-le-feu demandé par les Nations Unis ». Le ministre des Affaires étrangères demande de faire venir des observateurs internationaux pour le constater par eux-mêmes.
Toujours pas de bombardements intensifs sur les images
Le reporter de choc dit timidement qu'il y a des « échos de bombes », qu'on lui a parlé de snipers, mais ... « impossible à vérifier. »
Pas une image, malgré le matériel à la place, on nous montre une photo floue de ... encore cet avion qui est tombé.
Cela fait deux semaines qu'il y aurait des « bombardements intensifs » et Benghazi a l'air intact. L'image la plus violente vient d'être redistillée plusieurs fois et est parue dans tous les quotidiens comme preuve du mensonge de Khadafi sur les cessez-le-feu et justification de l'attaque qui viendra 24 heures après. La Russie qui a des satellites d'observations plus puissants qu'un iPhone affirme qu'ils n'ont pas vu d'attaques massives comme le prétend la coalition. (MARIANNE2.FR).

On peut lire dans The Financial Times cette information, datée du 20 mars "Les compagnies pétrolières occidentales opérant en Libye ont confidentiellement annoncé que leurs activités dans le pays pourraient être  nationalisée si le régime de  Kadhafi l'emportait dans la guerre civile."

Nous avons entendu l'expression tirée de la guerre espagnole même de "cinquième" colonne pour concéder que l'autorité nationale avait des partisans dans Benghazi.
gens du S.A.S britannique se mêler à la population et les autorités françaises liées, comme en 1956 au moment de l'expédition de Suez, à l'Angleterre, s'empresser de reconnaître le Comité insurrectionnel formé de deux anciens ministres de la Justice et de l'intérieur du pouvoir incriminé,
M.  Medvedev qui aurait voté la résolution libyenicide, contre l'avis des Affaires Etrangères qui aurait usé du droit de veto contre le plan mûri par les Etats-Unis et leurs deux alliés européens: le résultat en serait l'abstention que le Premier ministre russe M. Poutine a  fait aujourd'hui voler en éclats en reprenant le terme de croisade propre à M. Kadhafi.


 



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